Il y a quelques années un ami avait écrit un joli texte sur les « Fatals Picards » qu’il m’avait fait parvenir. Je me permets de le reproduire ci-dessous tant il est vrai qu’il n’a pas perdu de son intérêt. Il ne m’en voudra pas.
Max
LES FATALS PICARD
Variété française
Ces lascars qui semblent des amuseurs publics ont l’art de tourner
en dérision la vie qui défile, sans doute une façon de faire passer
certaines vérités.
La politique, le chômage, les inégalités, l’immigration sont leurs
terrains de prédilection
Ils ont même participé au concours Eurovision de la chanson 2007, c’est
vous dire qu’ils ne reculent devant rien.
L’humour reste leur point fort, à vous d’apprécier,
comme dans la chanson Mon père était tellement de gauche
tirée de leur album Pamplemousse mécanique :
« Mon père était tellement de gauche qu’à son mariage dans l’église
On chantait l’internationale, les femmes portaient de faux cils
Mon père était tellement de gauche, on a eu tout plein d’accidents
Il refusait la priorité à droite systématiquement »
Ils aiment faire de l’autodérision, ils ont écorché Lady Diana, Johnny Hallyday
ou encore Bernard Lavilliers, qui, dit-on, ne l’a pas mal pris.
Extrait : « Ah c’était la belle vie avant, quand t’étais aventurier
Quand t’étais gardien de phare, pilote de FI, catcheur ou bien skieur alpin
Après c’était plus dur, quand t’as été guérilléro, pendant que tu faisais banquier
proxénète et puis dresseur de chameau.
Maintenant tu es chanteur et tu gagnes pas mal ta vie
Comme quand t’étais chasseur de tigre et que tu t’es fait bouffer un bras
Et que ton bras il a repoussé, ouais t’es comme ça »
Leur album, Le sens de la gravité, prouve que la bonne humeur est toujours au rendez-vous grâce à des chansons décalées et toujours au ton corrosif.
Tony Brinks